Durant tout le mois d'Octobre, moi et d'autres internautes avons eu l'occasion de poser toutes nos questions à l'auteur Sire Cédric, puisque ce mois lui était totalement dédié sur le blog Book en Stock. Je vous ai partager sur le blog tous les interviews (même au-delà du mois d'Octobre !). Et pour conclure, je trouvais l'idée sympa, de vous résumer toutes mes questions et les réponses à celles-ci de l'auteur dans un article. Comme ça, si vous n'avez pas envie de lire tous les interviews mais seulement mes réponses, vous serez tranquille :-)
Moi :
Avant de lire vos romans, je ne connaissais pas la particularité génétique qu'est l'albinisme. J'ai dû effectuer des recherches pour voir à quoi pouvais ressembler le personnage d'Eva et j'ai trouvé que c'était original car je n'ai jamais vu ce sujet dans d'autres romans. Je me demandais donc pourquoi avoir choisis cette particularité pour incarner le personnage d'Eva ?
Sire Cédric :
Bonsoir chère Aurorebouquine !
Il me semble que les albinos dans la littérature (surtout policière) sont assez nombreux, au contraire ! Du Da Vinci Code à l'Auberge de la Jamaïque, on les croise très souvent.
Mais en ce qui concerne mon histoire personnelle, je dois avouer qu'une série d'aventures de fantasy a particulièrement marqué mon adolescence : il s'agit des aventures d'Elric de Melniboné, sous la plume de Michael Moorcock. Ce prince albinos aux yeux rubis et au destin mythique est resté gravé dans mon imagination comme l'archétype ultime. Depuis cette époque, dès que je pense à la manifestation de la magie dans la chair humaine, j'imagine aussitôt une dépigmentation des cheveux ! Un peu comme dans les films également, que ce soit Les griffes du cauchemar ou bien encore Poltergeist, pour ne citer que les premiers qui me viennent à l'esprit, et où les personnages reviennent de l'autre monde avec des mèches de cheveux ayant instantanément blanchi.
C'est pour cela que j'ai choisi un personnage albinos, mais aussi que mes démons ont les cheveux blancs. À cause de cette vieille obsession liée à Elric. Le physique d'Eva est différent sans l'être vraiment. Juste assez pour qu'elle se sente étrangère, quelle que soit la situation. Car, c'est bien connu, tout le monde juge tout le monde, tout le temps ! Mais c'est aussi l'incarnation de sa différence quasi surnaturelle par rapport au commun des mortels, ce petit « plus » invisible en elle, qui prend une manifestation visible dans la couleur de ses yeux.
Moi :
Bonjour,
Aujourd'hui deux petites questions me viennent :
- Vous arrive-t-il de perdre la limite entre la fiction et la réalité quand vous écrivez ?
- Si vous deviez adapter l'un de vos romans en film, lequel choisiriez-vous ? :-)
Merci pour votre précédente réponse !!
Sire Cédric :
Perdre la limite entre fiction et réalité ? Ah, ça non, jamais !
Écrire n'est qu'un jeu. Lire un divertissement. Il est riche en émotions, et quand il est bien fait, le reflet de notre imagination et de nos questions existentielles. Mais c'est tout. Les histoires des livres n'existent pas. Et c'est justement ce qui les rend savoureuses, car on peut frissonner et aller dans l'horreur pure, au fond nous savons qu'il ne s'agit que d'une invention !
Quant à savoir, si j'avais ce choix, quel livre j'aimerais voir transposé sur grand écran... je pense que cela me réjouirait de voir De fièvre et de sang ! Je me demande bien comment serait imaginée Eva... ou Alexandre Vauvert ! Et qui sait... cela arrivera peut-être...
Moi :
Bonjour,
Je viens partager ma chronique sur ma lecture ainsi que poser mes deux petites questions ^^ Voici donc avant tout mon avis : http://librairiedubonheur.blogspot.fr/2015/10/la-mort-en-tete-de-sire-cedric.html
Et ensuite voici mes deux questions :
- Très souvent, vos personnages rencontrent des problèmes d'insomnies. Es-ce-que c'est un problème qui vous concerne ou vous a concerné ? Je pense déjà connaître la réponse car dans la présentation du roman "Avec tes yeux" vous parliez d'un travail de nuit que vous avez effectué pendant un certain nombre d'année mais bon, je pose quand même la question :P
- Autre question : quand on voit vos intrigues, toujours aussi bien menée et vos fins toujours aussi inattendues, on se dit qu'il y a un travail monstre derrière : comment procédez-vous pour écrire vos romans ? Connaissez-vous d'avance comment ça va se dérouler ou pas du tout ?
Sire Cédric :
Merci pour cette super chronique et tous ces compliments !
C'est vrai que j'ai créé de nombreux personnages insomniaques, Alexandre Vauvert ou Thomas Stevenson parmi d'autres. Comme je l'ai dit dans plusieurs interviews ces derniers jours, je le suis moi-même depuis longtemps. Et quand j'écris, je ne peux m'empêcher de donner un peu de mes névroses ou simples manies à mes personnages, c'est plus fort que moi. Je pense à Nathalie, dans le roman Avec tes yeux, qui pratique le running pour se vider la tête... tout comme moi.
C'est d'ailleurs de cette même manière que je laisse se dérouler le fil de mes histoires : je pars d'une scène initiale avec l'envie d'aborder un thème et des personnages, et j'ai une idée précise de l'endroit où tout cela doit mener. Mais entre ces deux points, je laisse les personnages vivre leur vie en leur injectant des émotions que je connais, des traits de caractère qui peuvent être les miens, ou ceux de personnes que je connais.
Pour le tout dernier, en revanche, il était hors de question de laisser le scénario s'écrire au fil de mes pensées. J'ai réfléchi à toute l'intrigue avant de commencer, car j'avais en tête un scénario à tiroirs, plein de surprises, et qui devait, pour fonctionner, suivre une mécanique implacable avant que tous les points de mystère soulevés dans le roman trouvent leur conclusion – que j'espère satisfaisante en terme de frissons ! Je n'aurais pas pu me lancer dans cette course au jugé, le risque de trébucher aurait été trop grand ! Comme je le disais plus haut, j'aime changer de méthode de travail pour continuer à me surprendre moi-même.
Encore un grand merci aux filles du blog pour avoir organisé ce mois2 et puis bien évidemment, merci à l'auteur d'avoir prit le temps malgré un emploi du temps de folie, pour nous lire et nous répondre.
Avant de lire vos romans, je ne connaissais pas la particularité génétique qu'est l'albinisme. J'ai dû effectuer des recherches pour voir à quoi pouvais ressembler le personnage d'Eva et j'ai trouvé que c'était original car je n'ai jamais vu ce sujet dans d'autres romans. Je me demandais donc pourquoi avoir choisis cette particularité pour incarner le personnage d'Eva ?
Sire Cédric :
Bonsoir chère Aurorebouquine !
Il me semble que les albinos dans la littérature (surtout policière) sont assez nombreux, au contraire ! Du Da Vinci Code à l'Auberge de la Jamaïque, on les croise très souvent.
Mais en ce qui concerne mon histoire personnelle, je dois avouer qu'une série d'aventures de fantasy a particulièrement marqué mon adolescence : il s'agit des aventures d'Elric de Melniboné, sous la plume de Michael Moorcock. Ce prince albinos aux yeux rubis et au destin mythique est resté gravé dans mon imagination comme l'archétype ultime. Depuis cette époque, dès que je pense à la manifestation de la magie dans la chair humaine, j'imagine aussitôt une dépigmentation des cheveux ! Un peu comme dans les films également, que ce soit Les griffes du cauchemar ou bien encore Poltergeist, pour ne citer que les premiers qui me viennent à l'esprit, et où les personnages reviennent de l'autre monde avec des mèches de cheveux ayant instantanément blanchi.
C'est pour cela que j'ai choisi un personnage albinos, mais aussi que mes démons ont les cheveux blancs. À cause de cette vieille obsession liée à Elric. Le physique d'Eva est différent sans l'être vraiment. Juste assez pour qu'elle se sente étrangère, quelle que soit la situation. Car, c'est bien connu, tout le monde juge tout le monde, tout le temps ! Mais c'est aussi l'incarnation de sa différence quasi surnaturelle par rapport au commun des mortels, ce petit « plus » invisible en elle, qui prend une manifestation visible dans la couleur de ses yeux.
Moi :
Bonjour,
Aujourd'hui deux petites questions me viennent :
- Vous arrive-t-il de perdre la limite entre la fiction et la réalité quand vous écrivez ?
- Si vous deviez adapter l'un de vos romans en film, lequel choisiriez-vous ? :-)
Merci pour votre précédente réponse !!
Sire Cédric :
Perdre la limite entre fiction et réalité ? Ah, ça non, jamais !
Écrire n'est qu'un jeu. Lire un divertissement. Il est riche en émotions, et quand il est bien fait, le reflet de notre imagination et de nos questions existentielles. Mais c'est tout. Les histoires des livres n'existent pas. Et c'est justement ce qui les rend savoureuses, car on peut frissonner et aller dans l'horreur pure, au fond nous savons qu'il ne s'agit que d'une invention !
Quant à savoir, si j'avais ce choix, quel livre j'aimerais voir transposé sur grand écran... je pense que cela me réjouirait de voir De fièvre et de sang ! Je me demande bien comment serait imaginée Eva... ou Alexandre Vauvert ! Et qui sait... cela arrivera peut-être...
Moi :
Bonjour,
Je viens partager ma chronique sur ma lecture ainsi que poser mes deux petites questions ^^ Voici donc avant tout mon avis : http://librairiedubonheur.blogspot.fr/2015/10/la-mort-en-tete-de-sire-cedric.html
Et ensuite voici mes deux questions :
- Très souvent, vos personnages rencontrent des problèmes d'insomnies. Es-ce-que c'est un problème qui vous concerne ou vous a concerné ? Je pense déjà connaître la réponse car dans la présentation du roman "Avec tes yeux" vous parliez d'un travail de nuit que vous avez effectué pendant un certain nombre d'année mais bon, je pose quand même la question :P
- Autre question : quand on voit vos intrigues, toujours aussi bien menée et vos fins toujours aussi inattendues, on se dit qu'il y a un travail monstre derrière : comment procédez-vous pour écrire vos romans ? Connaissez-vous d'avance comment ça va se dérouler ou pas du tout ?
Sire Cédric :
Merci pour cette super chronique et tous ces compliments !
C'est vrai que j'ai créé de nombreux personnages insomniaques, Alexandre Vauvert ou Thomas Stevenson parmi d'autres. Comme je l'ai dit dans plusieurs interviews ces derniers jours, je le suis moi-même depuis longtemps. Et quand j'écris, je ne peux m'empêcher de donner un peu de mes névroses ou simples manies à mes personnages, c'est plus fort que moi. Je pense à Nathalie, dans le roman Avec tes yeux, qui pratique le running pour se vider la tête... tout comme moi.
C'est d'ailleurs de cette même manière que je laisse se dérouler le fil de mes histoires : je pars d'une scène initiale avec l'envie d'aborder un thème et des personnages, et j'ai une idée précise de l'endroit où tout cela doit mener. Mais entre ces deux points, je laisse les personnages vivre leur vie en leur injectant des émotions que je connais, des traits de caractère qui peuvent être les miens, ou ceux de personnes que je connais.
Pour le tout dernier, en revanche, il était hors de question de laisser le scénario s'écrire au fil de mes pensées. J'ai réfléchi à toute l'intrigue avant de commencer, car j'avais en tête un scénario à tiroirs, plein de surprises, et qui devait, pour fonctionner, suivre une mécanique implacable avant que tous les points de mystère soulevés dans le roman trouvent leur conclusion – que j'espère satisfaisante en terme de frissons ! Je n'aurais pas pu me lancer dans cette course au jugé, le risque de trébucher aurait été trop grand ! Comme je le disais plus haut, j'aime changer de méthode de travail pour continuer à me surprendre moi-même.
Encore un grand merci aux filles du blog pour avoir organisé ce mois2 et puis bien évidemment, merci à l'auteur d'avoir prit le temps malgré un emploi du temps de folie, pour nous lire et nous répondre.
Retrouvez les interviews au complet ci-dessous :
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