Carrie de Stephen King

Editions : J'ai Lu - Nombre de pages : 253 - Nombre de chapitres : Aucun



"Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46. Un sinistre d'une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts..." Une mère puritaine, obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante.
Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d'un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait faire se déplacer des objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd'hui, plus impérieux, plus impatient... Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu'elle est invitée au bal de l'école par Tommy Ross, le boy-friend d'une de ses ennemies, n'est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres ?


Depuis le temps que j'avais envie de découvrir cet auteur, tout d'abord grâce à ma mère qui en faisait des éloges mais aussi grâce à la blogo qui ne fait qu'en parler, en bien en plus ! C'est donc tout naturellement que j'ai entamé cette lecture avec ma binôme diary-of-book-reader pour une nouvelle lecture commune. 

L'histoire se déroule dans les années 80. On va faire la connaissance de Carietta White d'où son surnom Carrie, jeune adolescente de 16 ans qui vit avec sa mère, Margaret White à Chamberlain dans le Maine. Sa mère est comment dire... très très religieuse. Elle a une façon de se comporter avec sa fille à un tel point, qu'en début de roman je pensais que Carrie n'avait même pas dix ans. Ce n'est seulement qu'au passage des douches que j'ai compris réellement l'âge qu'elle avait. Carrie est une jeune fille timide et réservée qui, malheureusement, est le souffre-douleur de sa classe, voir même de toute son école. On va aussi faire la connaissance de d'autres personnages au fur et à mesure que l'on avance dans le récit, comme par exemple Tommy Ross, Susan Snell surnommée Sue et j'en passe.

Carrie a un don très particulier et assez rare : elle est télékinésiste. Elle peut, rien qu'avec son esprit, déplacer des objets. J'ai beaucoup apprécié le sujet choisi par l'auteur, car je n'avais encore jamais lu de romans traitants celui-ci. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de description à mon goût, je n'ai vraiment pas l'habitude d'en avoir autant. Pendant un long moment, l'auteur est resté sur le même événement, qui n'avait pas énormément d'importance je trouve, et du coup ça rendait la lecture un peu longuette. La première chose qui m'a tapée dans l'oeil, c'est qu'il n'y avait aucun chapitre. Cela est dur car on ne sait jamais quand c'est le bon moment pour s'arrêter et à la reprise de la lecture on s'y perd un peu. Mais à force, on s'y habitue. Malgré cela, il faut savoir que le livre se coupe en trois parties dont les deux premières sont les plus conséquentes. 

J'ai adoré le personnage de Carrie qui est un personnage touchant, on se met très vite à sa place. Et au contraire j'ai détesté sa mère qui est une grosse religieuse tout son quotidien tourne autour de cela. Pour vous donner un exemple est dit que les femmes ayant des seins sont des femmes étant mauvaises : elle appelle ça des "salbosses". J'étais très mal à l'aise, et je pense que dans ces moments-là on réagit tous pareil, c'est durant les passages où on retrouvait Carrie comme étant le souffre-douleurs de sa classe. Je trouvais vraiment ses camarades d'une telle méchanceté gratuite. En lisant ces passages on réalise que l'humain peut vraiment être cruel. On est là, uniquement spectateur de cette souffrance sans pouvoir agir.

Pendant la lecture, en même temps que l'histoire se déroule, on pouvait retrouver des extraits autobiographiques d'un des personnages mais aussi des extraits de presse. J'ai apprécié ce mélange qui nous apporte beaucoup tout au long du roman, même si je dois avouer qu'au début, j'avais un peu de mal. J'ai autant apprécié le fait d'avoir le point de vue de différents personnages, d'avoir leurs réactions, leur ressentit devant chaque situation. 

Concernant la fin de l'histoire, j'avoue être un peu surprise même si, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je pense que c'est une fin juste, que l'auteur n'aurait pas pu en rajouter plus car sinon ça aurait fait de trop. Je dois dire aussi que je n'ai pas réellement compris le dernier extrait de lettre proposé à la fin du coup je ne sais pas trop quoi en penser. Un petit mot sur l'auteur : je suis très satisfaite de ma découverte, absolument pas déçue de l'auteur même si je trouve qu'il a un style un peu particulier. À part ça, j'ai bien aimé sa façon de manier l'intrigue jusqu'au bout, d'enchaîner les événements, la tournure donner pour chaque personnage ! Bref, je pense lire d'autres romans de Stephen King par la suite ; c'est un roman que je recommande fortement pour toute personne ne connaissant pas cet auteur mais aussi pour toute personne le connaissant et n'ayant pas encore eu la chance de lire celui-ci !

Ma note : ★★★★★

1 commentaire:

  1. Superbe chronique. Moi aussi j'ai lu ce livre et comme toi je n'ai pas trop compris le dernier extrait de lettre. C'est un super roman et moi aussi c’était le premier livre de Stephen King que je lisais. Si tu veux passé voir ma chronique sur mon blog (www.lemondedepitch.blogspot.com), hésite pas. Gros bisous

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