Editions : Stock - Nombre de pages : 155 - Nombre de chapitres : /
Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi? J'avais honte? Peur qu'on me plaigne?
Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c'était pour échapper à la question terrible: "Qu'est-ce qu'ils font?"
Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d'une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d'eux avec le sourire. Ils m'ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait: rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j'ai bénéficié d'une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j'ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.
Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c'était pour échapper à la question terrible: "Qu'est-ce qu'ils font?"
Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d'une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d'eux avec le sourire. Ils m'ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait: rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j'ai bénéficié d'une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j'ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.
Cela doit faire un an (voir plus) que ce roman est dans ma PAL, en attente d'être lu. Je n'ai jamais réellement trouvé le bon moment pour l'en sortir et il y a peu, ce fût le moment. À la base, je lis un livre en lecture commune mais lisant trop vite j'ai décidé de faire une pause, histoire d'attendre ma binôme de lecture. Et ayant envie de lire, je me suis tourné vers un livre court.
Je ne me souviens plus trop pourquoi il a atterri dans ma bibliothèque. Je crois que c'est à cause de son résumé qui, à l'époque, me tentait. Et très sincèrement, j'ai été déçue.
Comme je le dis souvent, il est très difficile (en tout cas, pour moi) de juger, de donner un avis personnel sur un témoignage ou un livre autobiographique. Les personnes qui en écrivent prennent leur courage à deux mains et se mette à nu en racontant des choses intimes.
Dans "Où on va, papa ?", nous avons la vision de Jean-Louis Fournier, sur sa vie de père "pas comme les autres". En effet, il est père de deux enfants handicapés depuis leur plus jeunes âges et nous narre la difficulté, au quotidien, d'avoir des enfants avec un handicap.
Je ne côtoie pas d'enfants handicapés (je ne côtoie pas d'enfants tout court à vrai dire) et du coup, je ne peux pas vraiment "juger" sur le comportement à avoir avec eux.
Certes, je conçois que Jean-Louis Fournier met en lumière les choses que beaucoup de parents (je suppose) pensent tout bas (en tout cas ce que lui a pensé de cette situation) mais j'ai trouvé qu'il a été très dur envers ses enfants et surtout, lui-même.
Je pensais vraiment lire un livre qui apporterait du positif. Comme quoi il ne faut pas baisser les bras et laisser le sort s'abattre sur soi-même mais resté fort. Relativiser les choses et se dire qu'il y a plus grave dans la vie, qu'il y aura toujours pire que nous. Mais non, l'auteur ne fait que soulever (à mon goût) tous les mauvais côtés.
Sincèrement je ne sais pas réellement quoi penser de ma lecture. Je ne m'attendais à rien de bien précis mais ce qui est sûr, c'est que je ne m'attendais pas à "ça", tout simplement. J'ai trouvé ce livre très difficile moralement, ce n'est pas très "gai" comme lecture. Et pour tout vous dire, je ne sais pas du tout quoi penser de tout ça.
Je conclurais en vous disant qu'il faut le lire pour vous faire votre propre avis car ils divergent selon les personnes.
Je ne me souviens plus trop pourquoi il a atterri dans ma bibliothèque. Je crois que c'est à cause de son résumé qui, à l'époque, me tentait. Et très sincèrement, j'ai été déçue.
Comme je le dis souvent, il est très difficile (en tout cas, pour moi) de juger, de donner un avis personnel sur un témoignage ou un livre autobiographique. Les personnes qui en écrivent prennent leur courage à deux mains et se mette à nu en racontant des choses intimes.
Dans "Où on va, papa ?", nous avons la vision de Jean-Louis Fournier, sur sa vie de père "pas comme les autres". En effet, il est père de deux enfants handicapés depuis leur plus jeunes âges et nous narre la difficulté, au quotidien, d'avoir des enfants avec un handicap.
Je ne côtoie pas d'enfants handicapés (je ne côtoie pas d'enfants tout court à vrai dire) et du coup, je ne peux pas vraiment "juger" sur le comportement à avoir avec eux.
Certes, je conçois que Jean-Louis Fournier met en lumière les choses que beaucoup de parents (je suppose) pensent tout bas (en tout cas ce que lui a pensé de cette situation) mais j'ai trouvé qu'il a été très dur envers ses enfants et surtout, lui-même.
Je pensais vraiment lire un livre qui apporterait du positif. Comme quoi il ne faut pas baisser les bras et laisser le sort s'abattre sur soi-même mais resté fort. Relativiser les choses et se dire qu'il y a plus grave dans la vie, qu'il y aura toujours pire que nous. Mais non, l'auteur ne fait que soulever (à mon goût) tous les mauvais côtés.
Sincèrement je ne sais pas réellement quoi penser de ma lecture. Je ne m'attendais à rien de bien précis mais ce qui est sûr, c'est que je ne m'attendais pas à "ça", tout simplement. J'ai trouvé ce livre très difficile moralement, ce n'est pas très "gai" comme lecture. Et pour tout vous dire, je ne sais pas du tout quoi penser de tout ça.
Je conclurais en vous disant qu'il faut le lire pour vous faire votre propre avis car ils divergent selon les personnes.
Ma note : ★★★★★
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